Figures emblématiques
Le sanglier Scaldo
Depuis le début du XXe siècle, les Scaldobrigiens sont surnommés les “Sangliers”. Ce surnom n'est pas dû, comme on pourrait le penser, au fait qu'il y avait des forêts occupées par ces animaux, mais à une découverte liée au développement du cadastre. L'apport et le retrait de territoire, suite à la vente des biens nationaux, ont modifié l'aspect des frontières. Aujourd'hui, le dessin figure bien une hure de sanglier, d'où le surnom des habitants. C'est pour cette raison et par l'impulsion de l'O.M.C.E. qu'est né en 1989 Scaldo, le sanglier fétiche de la commune, à l'occasion de la fête communale. |
La géante Marie-Anne CATTIAUX
La première géante Marie-Anne CATTIAUX est née en juin 1990, pour la première foire au Sucre. Elle avait été créée par l'O.M.C.E. et était habillée par l'association Scaldocouture. Une nouvelle version de cette géante, œuvre du sculpteur Pierre LOYER, a été dévoilée le 2 décembre 2017, lors du marché de Noël d'Escaudœuvres. Elle porte le nom d'une rue baptisée par les géomètres chargés par Napoléon de dessiner le plan cadastral. Dans le patois de l'époque, on l'appelait : “Ch'l'rue de ch'maret ach'catiau” (la rue du marais au château).
La légende nous dit que Marie-Anne CATTIAUX serait née un 7 juin 1785, à Escaudœuvres, à la lisière d'un bois, d'un château et de l'Escaut. Pour parrain, elle eut le seigneur du domaine, que son père servait en qualité de garde. La petite fille grandit au milieu des moutons, puis fut instruite du métier de sa mère, blanchisseuse. Quand les bouleversements de la Révolution atteignirent le village, elle était déjà fort habile. Accusé d'espionnage avec les Autrichiens, le seigneur choisit l'exil. Le père de Marie-Anne fut interné et sa mère décéda peu après ces évènements. La jeune femme vécut seule, jusqu'au jour où le maréchal-ferrant, un homme rustre, lui fit des avances. Au même moment, une douce amitié la rapprochait d'un homme cultivé et avenant, chargé d'établir le relevé cadastral de la ville. Les projets, noués par les jeunes gens, ne virent jamais le jour, car, un matin, un berger retrouva la dépouille de Marie-Anne dans les eaux du fleuve. Plus jamais on ne revit le maréchal-ferrant... Alors qu'il poursuivait tristement son travail, le jeune prétendant se surprit à allonger sur le papier “rue Marie-Anne CATTIAUX”. C'est ainsi que la petite blanchisseuse (qui porte pull blanc, jupe verte et tablier blanc) entra dans la légende et devint la figure tutélaire de la cité. |