Mis à jour le 01/05/24
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Qualité des eaux potables

Présentation

Le réseau de distribution d'eau potable sur Escaudœuvres est géré par le centre d'exploitation de Noréade (la régie du S.I.D.E.N.-S.I.A.N.) situé à Beauvois-en-Cambrésis. L'eau provient de la station de traitement d'Escaudœuvres qui traite les eaux provenant des captages de Ramillies et d'Escaudœuvres. Un contrôle sanitaire de la qualité de cette eau est effectué périodiquement par l'institut PASTEUR de Lille, en lien avec le service Santé Environnement de la D.D.A.S.S. du Nord et les résultats, ainsi qu'une synthèse annuelle, sont consultables en mairie. Ces résultats sont comparés aux limites et références de qualité définies en application du Code de la Santé Publique (titre II, chapitre Ier, articles L1321-1 à L1321-10). En cas de dépassement de ces limites, une enquête est immédiatement effectuée, en liaison avec le distributeur, afin de rechercher les causes et de définir de solutions d'amélioration.

Les résultats des analyses montrent que les eaux distribuées sont très dures et de minéralisation importante. Elles respectent les limites de qualité et peuvent être consommées sans risque pour la santé.

Quelques conseils

Lorsque la saveur ou la couleur de l'eau du robinet présente un aspect inhabituel, signalez-le au distributeur d'eau.

Dans les immeubles anciens équipés de canalisations au plomb, il est conseillé de laisser écouler quelques litres d'eau avant de la boire, notamment le matin ou après quelques jours d'absence. Ce geste simple permet de réduire les quantités de plomb dissous dans l'eau utilisée pour la consommation. Il est, de plus, vivement conseillé de remplacer les anciennes canalisations en plomb.

En cas de gel

Avec les températures négatives, les compteurs d'eau sont fortement enclins au gel. Les conséquences peuvent être néfastes : le gel du compteur peut provoquer des fuites d'eau entraînant une surconsommation (hausse de la facture d'eau) et nécessiter son remplacement immédiat par le Service des Eaux, à la charge de l'abonné.

Tout d'abord, il faut savoir qu'un compteur gelé “n'explose” pas obligatoirement et qu'il peut même continuer à débiter de l'eau. C'est pourquoi il est important d'y garder un œil constant. Une chute soudaine des températures peut avoir un fort impact sur les compteurs d'eau installés à l'extérieur du domicile (près d'un portail, d'une porte de garage...). Ceux-ci risquent de se briser sous la pression de l'eau gelée et provoquer une fuite d'eau conséquente lors du redoux.

Il est conseillé, en période de grand froid :

  • pour un compteur situé dans une pièce non chauffée, de boucher les ouvertures par lesquelles le froid peut pénétrer (attention à maintenir une aération suffisante si le compteur d'eau est situé au même emplacement qu'un compteur à gaz) ;
  • pour un compteur situé dans une fosse, de le recouvrir d'une plaque d'isolant ou de l'envelopper dans un sac rempli de billes de polystyrène. La laine de verre peut convenir à condition qu'elle soit enfermée dans un sac plastique. Attention, il ne faut pas poser sur le compteur des couvertures, de la paille, ou des cartons car ces matières absorbent l'humidité et peuvent se transformer en glace : il y a risque de dégâts.

En cas d'absence prolongée (résidence secondaire ou autre), il est conseillé de fermer le robinet avant compteur après en avoir vérifié l'étanchéité et de vidanger complètement les tuyauteries.

Résultats des analyses (prélèvement en date du 27/09/2023)

Mesures de terrain :

  Équilibre calco-carbonique
pH 7.58 6.50 9.00

Analyse laboratoire :

Paramètres   Valeur Minimum Maximum
  Composés organohalogènes volatils
Chlorure de vinyl monomère   < 0.004 µg/l   0.50 µg/l
  Divers micropolluants organiques
Acrylamide   < 0.10 µg/l   0.10 µg/l
Epichlorohydrine   < 0.05 µg/l   0.10 µg/l
  Fer et manganèse
Fer total   < 10 µg/l   200 µg/l
  Hydrocarbures polycycliques aromatiques
Benzo(a)pyrène   < 0.0001 µg/l   0.01 µg/l
Benzo(b)fluoranthène   < 0.0005 µg/l   0.10 µg/l
Benzo(g,h,i)pérylène   < 0.0005 µg/l   0.10 µg/l
Benzo(k)fluoranthène   < 0.0005 µg/l   0.10 µg/l
Hydrocarbures polycycliques aromatiques  
(4 substances)  
< 0.0005 µg/l   0.10 µg/l
Indéno(1,2,3-cd)pyrène   < 0.0005 µg/l   0.10 µg/l
  Oligo-éléments et micropolluants métalliques
Antimoine   < 1.00 µg/l   10.00 µg/l
Cadmium   < 1.00 µg/l   5.00 µg/l
Chrome total   < 5.00 µg/l   50.00 µg/l
Cuivre   0.055 mg/l   2.00 mg/l
Nickel   19.00 µg/l   20.00 µg/l
Plomb   < 2.00 µg/l   10.00 µg/l
  Paramètres azotes et phosphores
Nitrates (en NO3)   14.00 mg/l   50.00 mg/l
Nitrites (en NO2)   < 0.02 mg/l   0.50 mg/l
  Sous-produit de désinfection
Bromoforme   4.60 µg/l  

100.00 µg/l

Chlorodibromométhane   7.90 µg/l   100.00 µg/l
Chloroforme   1.20 µg/l   100.00 µg/l
Dichloromonobromométhane   3.30 µg/l   100.00 µg/l
Trihalométhanes (4 substances)   17.00 µg/l   100.00 µg/l

Glossaire

Conductivité : La mesure de la conductivité permet d'évaluer rapidement la minéralisation globale de l'eau et d'en suivre l'évolution.

Dureté : La dureté représente le calcium et le magnésium présents naturellement dans l'eau de la ressource. Elle est sans incidence sur la santé. Si une eau dure tend à entartrer les canalisations, appareils de chauffage et ménagers, elle vous apporte des sels minéraux nécessaires à l'organisme. Il n'existe aucune exigence de qualité pour ce paramètre.

Fluor : Le fluor est un oligo-élément présent naturellement dans l'eau. Des doses modérées sont bénéfiques pour la santé. Par contre, une teneur excessive peut être à l'origine de fluorose osseuse ou dentaire. La limite de qualité est fixée à 1 500 µg/l. Au-dessous de 500 µg/l, un apport complémentaire de fluor, après avis médical, peut être conseillé.

Nickel : Le nickel est un élément naturellement présent dans l'eau. La faible quantité de nickel absorbée par l'eau ne doit pas poser de problèmes de santé publique. La limite de qualité est fixée à 20 µg/l depuis le 26 décembre 2003.

Nitrates : Les nitrates sont des éléments fertilisants présents naturellement dans les eaux. Les apports excessifs ou mal maîtrisés d'engrais, les rejets mal maîtrisés d'eaux usées d'origine domestique, industrielle ou agricole provoquent une augmentation des nitrates dans les ressources et donc dans l'eau distribuée. La limite de qualité est fixée à 50 mg/l. Elle permet d'assurer la protection des nourrissons alimentés avec l'eau du robinet.

Pesticides : Ce terme regroupe, entre autres, les pesticides, les insecticides, les herbicides, les fongicides, les acaricides, les algicides et les produits antimoisissures. La limite de qualité est fixée à 0.1 µg/l par substance individualisée sauf pour l'aldrine, la dieldrine, l'heptachlore et l'heptachlorépoxyde où la limite fixée est de 0.03 µg/l. Certains pesticides ont des effets ou sont suspectés d'avoir des effets sur la santé lorsqu'ils sont consommés pendant toute une vie. Par précaution, la valeur réglementaire, très faible, est inférieure aux seuils de toxicité connus.

Plomb : L'eau à la sortie des installations de traitement ne contient pas de plomb. Cependant, des branchements publics ou des canalisations d'immeuble ancien en plomb (réseau à caractère privé) peuvent la dégrader au cours de son transport. Dans l'attente de leur changement, il est vivement recommandé de laisser couler le matin ou après quelques jours d'absence quelques litres d'eau avant de la consommer. La limite de qualité est fixée à 10 µg/l depuis le 26 décembre 2013.

Qualité bactériologique : Elle est évaluée par la recherche régulière de bactéries dont la présence dans l'eau de consommation laisse suspecter une contamination survenue soit au niveau de la ressource, soit en cours de transport. Un dysfonctionnement momentané des installations de traitement de l'eau ou un manque d'entretien de ces installations peut être à l'origine d'un mauvais résultat. La réglementation exige l'absence de coliformes thermotolérants (Escherichia coli) et d'entérocoques.

Traitement complémentaire de l'eau : Le traitement complémentaire de l'eau distribuée est possible. Il se fait sous la responsabilité, pour les immeubles où l'eau est mise à la disposition du public, des gestionnaires ou responsables de ces locaux, pour les immeubles individuels, des propriétaires de l'immeuble. Dans le cas d'installations collectives, le traitement ne doit concerner qu'une partie des eaux livrées dans les immeubles desservis, de telle sorte que le consommateur final puisse disposer d'une eau froide non soumise à ce traitement complémentaire. À l'issue du traitement, l'eau doit respecter les exigences de qualité de nature à permettre leur consommation par l'ensemble des usagers sans risque pour la santé. Un traitement mal maîtrisé est susceptible d'altérer la qualité de l'eau.

Turbidité : Au point de mise en distribution, elle est un indicateur global du fonctionnement des installations de traitement et de qualité. Plus la turbidité est faible, plus la probabilité d'avoir des parasites dans l'eau est faible. La réglementation fixe la référence de qualité à 2 NFU au robinet de l'usager.

Page modifiée le mercredi 21 février 2024 à 12h05
 
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